Découvrez le nouveau clip de Baptiste Giabiconi ! Il s'agit du 1er single extrait de l'album "Un homme libre" attendu au printemps 2014. Disponible sur iTunes...
http://youtu.be/txpHEhnRe7A
*Facebook officiel: https://www.facebook.com/BaptisteGiabiconiOfficiel
"J’ai fais un disque qui
me ressemble" confie Baptiste à propos d’« Un homme
libre ». « J’ai voulu qu’il soit entièrement en français pour
répondre au public qui a pris le temps de me suivre ». Et des fidèles,
il en compte par milliers, depuis l’époque où il a raccroché sa tenue d’ouvrier
dans une usine d’aéronautique de Marignane pour tenter sa chance à Paris.
Volontaire, passionné, le jeune homme n’a vraiment rien d’un Rastignac. «Je
suis fier de mes origines modestes. Mais j’ai éprouvé le besoin d’aller voir
ailleurs. A l’école déjà, je regardais par la fenêtre » se souvient-il.
« J’aime me lancer des défis et je n’ai pas peur de me tromper, de
prendre des risques ». La musique il y pensait déjà adolescent : « A
16 ans, j’ai passé le casting de Nouvelle Star. Mais ce n’était pas mon
heure ! ». Sans renier « Oxygen », l’album
électro-pop produit par Be 1st music, et commercialisé via un label
participatif, il avoue s’être beaucoup investi dans ce second opus, aux accents
pop. « J’ai écrit 10 textes sur 14 en abordant des thèmes qui se
rapprochent de ce que j’ai pu vivre depuis mon arrivée ici en 2007». Des
histoires d’amour comme "Je te aime" dont les puristes ne
manqueront pas de souligner une petite licence avec la syntaxe ! « Je
cherchais une manière un peu plus fun de le dire. C’est ce qui me touche, par
exemple, chez Renaud » explique-t-il. Tandis qu’avec "Je
t’invite", il vante les beautés de la Corse, l’île dont il est
originaire. Plus grave, la chanson "Mon ange" évoque le
manque, la douleur lancinante qui suit la disparition d’un être cher. Et même
s’il glisse dans l’écologie pour "Le monde sera vert", il le
fait avec légèreté, une confiance évidente en l’avenir. Pas question pour
Baptiste de jouer les démiurges ou les donneurs de leçons. Pourtant, des
leçons, il en a tiré quelques-unes de ses années de mannequinat. « J’ai
fait de belles rencontres comme Karl Lagerfeld et je me suis senti privilégié.
Mais je savais bien que tout cela était éphémère. La mode m’a collé une
étiquette qui ne me correspond pas. J’ai dû me justifier bien souvent ».
Sincère et généreux, le verbe
juste, sa tête de « beau gosse » bien vissée sur les épaules,
le jeune homme semble à mille lieues de l’image lisse et glacée renvoyée par
les couvertures de magazines.
De ses années passées à
travailler en usine, Baptiste a conservé le goût de la simplicité, de
l’authenticité. C’était son vœu pour « Un homme libre ».
Des chansons originales qui ont vu le jour dans le home-studio de Johan, un
jeune guitariste. «Il m’a proposé d’écouter des morceaux qu’il avait composé de
son côté et il m’a encouragé à écrire». Petit à petit, la connivence artistique
se transforme en amitié et l’idée d’un album commence à germer. Un album auquel
ont également collaboré des auteurs-compositeurs comme Lionel Florence, Rubin
Tal, Gioacchino et Jacques Vénéruso.
Bien ancré dans son époque,
Baptiste s’inscrit dans la veine de la nouvelle scène de la variété
française : «Je me considère comme un chanteur d’aujourd’hui. Mais j’ai
grandi en écoutant des artistes qui m’ont fait aimer les textes et les belles
mélodies ». Un goût qu’il partage avec Joyce Jonathan qui lui donne la
réplique dans le duo « 20 ans après ».
« Je ne voulais pas de
reprises ni d’artifices » ajoute-t-il. « Nous avons laissé
certaines choses à l’état brut pour garder une petite magie. Aucun risque, car
à l’écoute des morceaux qui composent l’album, on se laisse gagner par le
charme presque voulzien de "Fille d’hiver", la mélodie
acidulée et joyeuse de "Elle est celle", ou la vérité
de "C’est ta route". Une chanson sur l’amour filial dans
laquelle une mère (ou un père) dit à son fils : « Le monde est à
toi et il est l’heure… »
*En Concert à la Cigale le 4 Octobre